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Covid-19 Treament Center in Bunia, Ituri

Covid-19: MSF face à la pandémie en Ituri

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Le nouveau coronavirus,  dont la propagation a été élevée au rang de pandémie est apparu pour la première fois en République démocratique du Congo au mois de mars 2020. Actuellement, le virus est présent dans 23 provinces et plus de 29.701personnes (au 27 avril) y ont été testées positives. Longtemps épargnée, la province de l’Ituri fait aujourd’hui face à une augmentation du nombre de cas (295 cas ;en date du 6 septembre) et de décès. 

Le nouveau coronavirus circule activement et pour endiguer sa propagation, l'engagement communautaire apparait comme fondamental dans l’adhésion aux gestes barrières et leur application. Pour cette raison, Médecins Sans Frontières qui appuie la réponse médicale depuis l’apparition du premier cas, sensibilise le personnel et les communautés. Elle assure ensuite la prise en charge des personnes symptomatiques.

Vigilance et réactivité

Le virus affectant les voies respiratoires, les animateurs des séances d’information insistent sur la vigilance à observer face aux symptômes de la maladie. Pour les personnes les plus à risque de développer une forme grave et de décéder, les chances de survie en cas de symptômes sévères sont plus élevées si elles sont prises en charge rapidement.

Pour ces personnes vivant à Bunia et Nizi, des centres de traitement ont été aménagés afin qu’ils puissent être hospitalisés. L’admission dans le centre de traitement étant volontaire, MSF porte un intérêt particulier au fait qu’aucun patient n’y soit conduit sous la contrainte. Les traitements y sont dispensés gratuitement et la visite des proches autorisée dans le respect des protocoles pour éviter les contaminations.

Garantir l'accès aux soins de santé ainsi que la continuité des activités vitales dans les sites de soins communautaires, les centres de santé et les hôpitaux généraux de référence déjà soutenus par MSF dans de nombreuses provinces de la RDC est une priorité. La plupart des activités de MSF non liées au Covid-19 (sites de réfugiés, rougeole, paludisme, etc.) continuent à fonctionner malgré les contraintes et les mesures de prévention mises en place face à l'épidémie.