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HIV positive children in DRC - a mural tells a story
Fin 2018, le personnel de MSF, armé de peinture et de pinceaux, a organisé une journée de plaisir et de sourires pour les jeunes patients dans le service pédiatrique de quatre lits de l'unité hospitalière de 41 lits de MSF, Kabinda Central Hospital à Kinshasa, spécialisée dans le traitement des VIH ou SIDA.
© Ghislain Massotte/MSF

Kinshasa : Mettre fin au VIH chez les enfants et les jeunes

Fin 2018, le personnel de MSF, armé de peinture et de pinceaux, a organisé une journée de plaisir et de sourires pour les jeunes patients dans le service pédiatrique de quatre lits de l'unité hospitalière de 41 lits de MSF, Kabinda Central Hospital à Kinshasa, spécialisée dans le traitement des VIH ou SIDA.
© Ghislain Massotte/MSF

A Kinshasa, où les moins de 20 ans représentent plus de 60% UNFPAde la population, le VIH/SIDA demeure un problème de santé publique notamment chez les jeunes. 33% des patients suivis au Centre Hospitalier Kabinda à Kinshasa, soutenu par MSF, ont moins de 18 ans et 22% moins de 14 ans.

Les défis pour mettre fin au VIH sont nombreux. « La stigmatisation, la faible couverture de la prise en charge pour les enfants et des services de « prévention de la transmission mère-enfant (PTME) » ainsi que les ruptures récurrentes de traitement et tests dédiés aux enfants et nouveau-nés constituent les principales barrières à l’éradication du VIH pédiatrique. En 2022, seuls 38% des enfants vivant avec le VIH bénéficiaient d’un traitement en RDC et 20% ont eu accès à un diagnostic précoce » déclare Lara de Jacquier, Coordinatrice Projet VIH/SIDA.

Pour lutter contre le VIH/Sida au sein de la jeune génération qui est au cœur de la communauté et représente les leaders de demain, MSF a mis en place en 2019 les clubs de jeunes dans 4 communes de la ville de Kinshasa pour prendre en charge les jeunes séropositifs et leur assurer une dispensation gratuite du traitement antirétroviral, les sensibiliser à l’adhérence au traitement, répondre à leurs interrogations et inquiétudes et les encourager à construire des projets pour leur avenirs.

Lara de Jacquier, Coordinatrice Projet VIH/SIDA « C’est en sensibilisant les jeunes au VIH/Sida qu’il est possible de casser les chaines de transmission, de lutter contre la stigmatisation et espérer un jour mettre fin à cette pandémie »
HIV positive children in DRC - a mural tells a story
Fin 2018, le personnel de MSF, armé de peinture et de pinceaux, a organisé une journée de divertissement et de sourires pour les jeunes patients dans le service de pédiatrie de quatre lits de l'unité hospitalière de 41 lits de l'hôpital central Kabinda de MSF à Kinshasa, spécialisé dans le traitement des maladies avancées. VIH ou SIDA.
© Ghislain Massotte/MSF

Ces clubs qui réunissent des jeunes de 10 à 25 ans sont aujourd’hui animés par une association locale « Jeunesse Espoir ». Plusieurs membres sont devenus à leur tour animateur de club en acceptant leur statut sérologique. Ils luttent, à leur échelle, contre les idées reçues, encouragent leurs camarades à avoir une vie positive avec moins d’auto-stigmatisation et parfois même jouent les intermédiaires aux problèmes sociaux que rencontrent certains dans leur communauté. Ce modèle de soins différenciés, en plus de donner le leadership aux jeunes, répond à leurs besoins spécifiques en matière de traitement et de prévention.

« C’est en sensibilisant les jeunes au VIH/Sida qu’il est possible de casser les chaines de transmission, de lutter contre la stigmatisation et espérer un jour mettre fin à cette pandémie » conclut Lara de Jacquier.