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Mandro hands

Mandro, ce petit rescapé de la gale est un espoir pour tous ceux qui tentent de survivre

Dans une maison d’hôte partiellement réaménagée en bureau de coordination pour la gestion des projets MSF en Ituri, à l’est de la RDC, le va-et-vient du personnel est constant. On croise des personnes en pause-café, en fin de mission ou simplement de passage. 

Au cours d’un petit déjeuner, Avra Fialas, chargée de communication rencontre Alejandra Garcia Naranjo, la seule pédiatre MSF en mission dans cette province reculée de la RDC. Café à la main, Alejandra relate à Avra ce qu’a été sa retrouvaille avec Mandro, ce jeune rencontré à Drodro, non loin de la ville de Bunia où les conflits inter-ethniques durent depuis des décennies.

« Nous étions en route pour l'hôpital général de Drodro lorsque Diakaridia, responsable de la promotion de la santé pour MSF, m'a appelé pour me dire avec enthousiasme : Alejandra ! Un patient pour toi, c’est un enfant ! A ce moment-là, j’étais loin de m’imaginer que cet enfant serait l’un des plus graves cas de gale de ma carrière

Le corps du petit Mandro était complètement couvert de cicatrices, gravement surinfectées par l'une des pires formes de gale, celle dite « norvégienne », car identifiée pour la première fois en Norvège. L’état de ses petites mains était saisissant tant le garçon les avaient grattées », explique Alejandra.

Négligée, la gale est une maladie de la peau, répertoriée comme maladies tropicales guérissable. Il est donc rare de recevoir un cas d’hospitalisation pour cette pathologie. Mandro fait parti de ces exceptions: il ne pouvait à peine bouger les mains. Il a donc bénéficié immédiatement des médicaments et de la crème qui lui ont permis de se rétablir rapidement.

Mandro, petit rescapé de la gale, représente un espoir pour tous ceux qui tentent de survivre et continuent de souffrir à l’ombre des autres priorités de la communauté internationale.