Plus de 300 bébés naissent chaque mois dans les structures de santé appuyées par MSF à Walikale, au Nord-Kivu. Ces mères accouchent avec moins de complications grâce, notamment, aux ‘’ villages d’accueil ‘’ mis en place par Médecins Sans Frontières dans les hôpitaux de Walikale et de Mweso .
Le suivi des soins pendant la grossesse et surtout l'accès aux soins dans les semaines qui suivent l'accouchement sont importants, d’autant plus que c'est à ce moment-là que la mortalité maternelle et néonatale atteint son maximum.
Après avoir concouru de risques, Justine est prise en charge au sein de l’hôpital général de référence de Mweso pour sa septième maternité où elle accueille son joli bébé avec immense joie.
«Nous sommes tous heureux, et nous avons la chance que cette opération se soit bien passée, car la prochaine urgence attend déjà »,ajoute ce membre de l’équipe médicale.
Dans les maternités MSF, les nouveau-nés reçoivent les soins essentiels, tels que la réanimation néonatale, l'évaluation systématique de l'état de santé du nouveau-né, la prévention de l'hypothermie, la mise en place de l'allaitement maternel exclusif, les mesures préventives de routine, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et le traitement des infections néonatales.
Réduire la mortalité maternelle et néonatale
Les équipes de MSF rapprochent les soins des bénéficiaires. Les services de suivi de grossesse sont disponibles à proximité des femmes enceintes. La grossesse, l'accouchement et les premières semaines de la vie du bébé sont des périodes à risque, tant pour la femme que pour le nouveau-né. C'est pourquoi, les soins médicaux avant, pendant et après l'accouchement peuvent leur sauver la vie.
Pour réduire la mortalité maternelle et protéger les nouveau-nés, MSF a mis en place un ‘’ village d’accueil ‘’ au sein de l’hôpital. Un espace communautaire qui offre un hébergement et des soins d’urgence aux femmes ayant une grossesse à haut risque.
« Le village d’accueil nous permet de programmer les interventions chirurgicales à temps afin de réduire les ruptures utérines et les éventuels décès dus au manque de sang. Il nous aide également à prévenir l’asphyxie néonatale et les infections qui peuvent survenir, dans de nombreux cas, chez les nouveau- nés », explique Rehema, superviseure des activités de la santé reproductive pour MSF à Mweso.
Depuis le début de l'année, plus de 5 000 femmes ont déjà été reçues dans les maternités des différentes structures de santé soutenues par MSF, en appui au bureau centrale de la zone de santé de Mweso depuis le début de l’année.