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Harandi, Tehran, Iran

Voix du terrain

Anastasia

30 ans, de Minsk a été diagnostiquée avec une TB-MR en novembre 2015.

« Apprendre que vous êtes malade, c'est un choc. Vous ne sentez rien, aucune douleur. Puis la peur s'empare de vous : que diront-ils au travail ? J'ai quitté mon emploi et passé trois mois à l'hôpital. Je me sentais mal à cause des médicaments : nauséeuse, mon estomac ne digérait presque plus rien, je n'avais pas la force de me lever, j’avais la tête qui tournait et mal aux articulations. Vous devez prendre vos médicaments sous contrôle parce que personne ne peut se résoudre à avaler ce qui produit des effets secondaires aussi terribles. Et il faut le faire tous les jours, pas seulement une semaine, un mois ni une année, mais 18 à 20 mois... MSF était là pour moi. Je les remercie pour leur soutien précieux. Combien de fois ai-je lu la joie dans les yeux des patients qui sortaient du bureau du conseiller ! »

Bélarus

Farah*

26 ans, commerçante et mère de famille

J’ai accouché à la maternité de Gbaya Ndombia l’après-midi du 30 octobre 2016.

L’accouchement s’est très bien passé. Après, j’ai été amenée en salle de repos. J’étais là avec mes proches quand soudain j’ai entendu des tirs. Puis, j’ai entendu qu’on frappait au portail de la maternité. Ensuite, les blessés ont commencé à arriver. Ils étaient nombreux, ils étaient partout. Tous les lits à part le mien étaient occupés par des blessés.

L’insécurité est permanente dans le quartier de PK5. Les tirs se font entendre très souvent et tous les deux-trois jours, il y a des heurts. Les gens se disputent puis sortent les armes. Les armes sont partout. Toute le monde en porte. Même les honnêtes gens ont une arme pour se protéger.

* Le nom a été modifié.

République centrafricaine

Elysée

18 ans, Ngola (Sud-Kivu)

Nous devons souvent fuir les heurts entre groupes armés et armée régulière. C'est pourquoi nous ne pouvons pas cultiver nos champs. Quand nous revenons, nos récoltes ont été pillées, ou totalement détruites ou brûlées. La vie est difficile à Ngola, c'est dur de trouver de la nourriture dans la forêt. Mes trois enfants et moi avons reçu un peu de nourriture une seule fois d'une ONG et maintenant mes enfants sont traités gratuitement au centre de santé de Makala. Je pensais que j'allais en perdre un du paludisme. La distribution de savon, couvertures, tissus (pour porter les enfants, emmailloter les bébés et faire des vêtements), moustiquaires et outils agricoles nous aidera car nous n'avons plus rien. Nous avons tout perdu, nous avons besoin de tout.

Ngola, dans la zone de Lulingu, est très isolée. MSF est la seule organisation à avoir pu distribuer des secours non alimentaires. Les équipes ont utilisé 30 motos pour cette opération qui a duré plus d'une semaine.

République démocratique du Congo

Portrait of Conor Kenny

Conor Kenny

Médecin

Ils fuient mais sont confrontés à une nouvelle difficulté ici, à Idomeni. Ce camp du nord de la Grèce, à la frontière avec l'ex-République yougoslave de Macédoine, s'est formé autour d'une gare internationale de marchandises et d'un abattoir. Les plus de 10 000 réfugiés et migrants qu'il accueille vivent dans un climat de peur constant. Peur de l'inconnu. Peur de recevoir les pires nouvelles de son lieu d'origine : la prochaine bombe en Syrie tuera-t-elle quelqu'un qu'ils aiment ? La peur profonde d'être rapatrié.

La détresse et la frustration sont palpables ici. Pour Hamza, nous avons dû prescrire des relaxants, une réponse extrême, que nous n'utilisons qu'en dernier recours. Mais Hamza s'automutilait et, vu qu'il y avait beaucoup de femmes et de jeunes enfants dans le camp, nous n'avions pas d'autre choix.  Nous l'avons gardé en clinique en observation et avons passé du temps à écouter son histoire avant de l'envoyer à l'un de nos psychologues.

J'espère qu'il ira mieux mais, pour être honnête, j'ignore ce qu'il adviendra de lui. Personne ne peut dire ce qu'il adviendra de lui ou de quiconque bloqué ici, à Idomeni. Les gens semblent piégés dans un no man's land. Comme me l'a dit un patient : « Nous mourons ici, comme si nous étions en Syrie, mais plus lentement ».

Grèce

Closure Of MSF Projects in Conakry, Guinea

Salematou Camara

survivante d'Ebola de 61 ans

« Quand je suis rentrée chez moi à la sortie du centre de traitement d'Ebola, seuls mes fils et mes filles m'ont approchée. Tous les autres avaient peur. La situation s'est maintenant améliorée mais je souffre de cataracte et, comme la chirurgie oculaire est interdite chez des survivants d'Ebola, je ne peux pas être opérée. »

Guinée

WW Syrians denied access to Jordan for 3rd month, MSF Ramtha project commemorates 3rd year

Doctor Mohammad El-Momani

Urgentiste au projet chirurgical de MSF à Ramtha, Jordanie

En juin 2015, j'ai rejoint MSF dans le district de Ramtha, en tant qu'urgentiste et médecin superviseur du service d'hospitalisation, chargé de recevoir les cas urgents de Syrie. Il s'agissait, dans tous les cas, de blessures de guerre engageant le pronostic vital, provoquées par des missiles, des explosifs, des mines ou des balles.

Depuis la fermeture des frontières nord de la Jordanie, nous n'entendons plus les sirènes des ambulances transportant les blessés de la guerre en Syrie jusqu'à notre service d'urgences. Cette situation malheureuse contraint les Syriens blessés à rester du côté syrien de la frontière et à ainsi perdre leur seule chance de survie et le droit de recevoir des soins médicaux ainsi qu'une revalidation physique et psychologique.

Un des patients accueillis dans mon service des urgences qui a touché l'équipe médicale de service et moi-même à un niveau personnel était une femme qui a dit qu'elle avait été frappée par une grenade autopropulsée. Elle était enceinte de huit mois à l'époque et, à cause de la grenade, il a fallu l'amputer des deux jambes. Ce qui a attiré mon attention et m'a le plus secoué, c'est la force et la maîtrise de soi de cette dame : elle a compris et accepté son amère réalité et a été capable de supporter et tolérer sa situation.

Jordanie

Fanta Meleram

30 ans, a fui le Nord du Nigéria quand son village a été attaqué et elle s'est réfugiée dans la région de Diffa.

« J'ai amené mon fils au centre de santé aujourd'hui parce qu'il souffre de malnutrition. Je viens juste pour qu'il reçoive son traitement, de la nourriture thérapeutique. Ce centre de santé est merveilleux : quand nous venons avec nos enfants ou quand nous sommes malades nous-mêmes, nous sommes soignés gratuitement. Quand Boko Haram a attaqué, nous avons fui Malanfatori dans une panique totale. Certains de nos enfants ont réussi à fuir avec nous mais d'autres sont restés là. Certaines femmes ont perdu leur mari dans la fuite. Ils nous ont poursuivis jusqu'à ce que nous traversions la rivière Komadougou pour entrer au Niger. Nous sommes arrivés sans rien et nos maris ne travaillent pas. C'est difficile de trouver de la nourriture et très difficile de vivre dans ces conditions. Parfois l'État nous aide, ce qui nous soulage. »

Niger

Ruslan Ozdoyev

32 ans

Premier patient de MSF atteint de TB-UR en Tchétchénie à avoir entamé un nouveau traitement contenant de la bédaquiline. Deux mois plus tard, en août 2014, il était séronégatif à la TB. Le 15 juillet 2016, Ruslan a été déclaré guéri.

« J'ai été admis à l'hôpital avec le diagnostic de TB le plus compliqué. Je pesais 75 kg avant la maladie. Après que la maladie s'est déclarée, je suis tombé à 40 kg. Je prenais des médicaments, sans amélioration. En juillet 2014, ils m'ont mis sous un nouveau traitement. Au début, ce fut très dur. J'avais la nausée et je vomissais. Après quelque temps, j'ai commencé à aller mieux. Je suis revenu à 70 kg. Je veux remercier tous ceux qui m'ont soigné. Actuellement, c'est ce traitement-là qui est le plus efficace. »

Russie

Sinethemba- MSF Treatment For TB in South Africa.

Sinethemba Kuse

Sinethemba Kuse, 17 ans, de Khayelitsha, a été parmi les premiers patients mis sous délamanide

« Imaginez qu'on vous dise, juste avant Noël, que vous avez la TB-MR. Le jour même, le médecin m'a donné des comprimés et aussi une injection. Les injections étaient très douloureuses. J'avais peur de l'aiguille parce que ces injections étaient quotidiennes. Parfois je saignais et j'ai même eu des kystes. J'ai avalé beaucoup de comprimés. Je vomissais ou la tête me tournait. Plus tard, on nous a parlé d'un nouveau médicament disponible à Khayelitsha, le délamide, mais peu de malades avaient la chance de le recevoir. Dr Jenny [Hughes] de MSF a donné plus d'explications. En février 2015, j'ai commencé à le prendre. Tout ce que je peux dire c'est qu'il y a de l'espoir. J’ai misé ma vie et cela a fonctionné. Ma grand-mère et tout le monde ont commencé à voir la différence — même les amis de ma grand-mère à l’église l’ont vue. »

Afrique du Sud

Maggi Myeni,

50 ans, séropositive, de Tibane, à Shiselweni

Je vais chercher mes médicaments à la clinique JCI. Le voyage aller et retour de la clinique dure environ cinq heures et me coûte 60 SZL. En mai 2016, un petit groupe de voisins en traitement contre le VIH et moi avons formé un groupe communautaire de traitement antirétroviral (CAG). Chaque mois, ce groupe choisit un membre qui se rend à la clinique pour obtenir les médicaments pour les autres.

Je trouve très utile d'être dans ce groupe et cela me permet d'économiser le peu d'argent que j'ai. Aujourd'hui, c'était mon tour de venir à la clinique chercher les médicaments. Lorsque j'ai eu fini toutes mes consultations liées au VIH et que j'ai obtenu les médicaments, j'ai décidé d'aller faire le test de dépistage du cancer (test IVA).

L'infirmier m'a dit qu'il y avait des taches blanchâtres sur mon col. Il m'a dit que cela signifie que j'ai des lésions au niveau du col et que j'ai un grand risque de développer un cancer du col de l'utérus. Il a soigné les lésions et m'a dit de revenir à la clinique si je saigne. Je suis soulagée d'avoir fait le test et d'avoir reçu le traitement nécessaire à temps.

Swaziland

Médecin de MSF

Témoignage d’un médecin traitant qui travaille en tant que directeur, responsable des ressources humaines, chirurgien et médecin-chef au sein d’un hôpital soutenu par MSF près de Damas.

« Août a été le pire mois [ici] sur le plan médical. Des centaines de blessés viennent ici. Parfois, on doit se priver de sommeil pendant deux à trois jours. Ce mois-ci est incomparablement plus violent que les précédents. C’est le pire que j’aie jamais vu. Nous faisons de notre mieux. Nous essayons de sauver des vies, c’est ce qui nous aide à continuer. Nous ne pouvons rien faire contre le siège, c’est comme ça, nous nous battons juste pour notre survie. Bien sûr, il faut que je garde espoir, il y a toujours de l’espoir.

Notre communauté vit dans la peur et la dépression. On en voit partout. Chaque fois qu’il y a un bombardement ou qu’on entend un avion, tout le monde se précipite chez soi ou sous un abri. Le bruit d’un avion dans le ciel est absolument terrifiant. Il est difficile d’expliquer la situation que nous connaissons sur le terrain. Il faudrait que vous le voyiez de vos propres yeux pour comprendre, et même comme ça, ça resterait incompréhensible. Ce mois-ci, nous avons reçu énormément de blessés ; dans ces conditions, quiconque n’est ni blessé ni mort peut s’estimer heureux.

Sur le plan médical, nous avons dû nous habituer à cette situation, par exemple, nous rationnons les médicaments. Le rationnement est devenu une part importante de notre travail. On n’a pas le choix donc on essaye de s’en sortir avec ce qu’on a. Il y a trop de patients, trop d’histoires. Mais il y a un patient qui symbolise bien la folie de cette crise : un enfant que je n’oublierai jamais. Il avait des blessures partout sur son visage, ses bras, ses jambes… et pourtant, il riait ! Il n’arrêtait pas de rire. Généralement, les enfants ont peur des piqûres et des aiguilles, mais lui non. Il ne cessait de rire, à propos de tout. »

Syrie

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Ebby Shaban Abdallah/MSF

Ramadhani Lubunga

26 ans, réfugié burundais

« Je vis à Nyarugusu depuis six mois mais j'ai en fait passé le plus clair de ma vie comme réfugié : J'ai grandi dans un autre camp en Tanzanie, après que mes parents et moi-même avons été forcés de fuir notre pays. Malgré cela, je trouve les conditions de vie ici difficiles : c'est dur de trouver suffisamment de nourriture et d'eau, et vivre sous une tente, cela vous use. Je viens d'être diagnostiqué atteint de paludisme. Je ne peux pas m'arrêter de frissonner et de trembler. J'ai mal à la tête, j'ai la nausée et j'ai très froid. Je m'inquiète aussi pour ma femme. Elle est enceinte de quatre mois mais elle a mal au ventre et, maintenant, elle est à l'hôpital du camp. J'ai peur de ce qui pourrait arriver à notre enfant à naître.

Les réfugiés n'ont jamais la vie facile mais c'est mieux que vivre dans la peur chez soi. Je ne peux ni ne veux retourner dans mon pays. Je resterai dans ce camp jusqu'à ma mort. »

Tanzanie

Medical and mental health in Ukraine

Taisiya Gregorivna,

82 ans, vit depuis 46 ans à Pavlopil, un village à quelques kilomètres de la ligne de front à l'est de l'Ukraine.

Depuis 2014, sa maison a été bombardée deux fois et elle a dû se réfugier quelque temps dans un lieu plus sûr. Après avoir reçu le soutien de sa famille pour reconstruire sa maison, elle est de retour chez elle. Taisiya souffre d'un problème cardiaque. Ces derniers mois, elle a reçu des soins médicaux de MSF, ainsi qu'une aide en santé mentale pour surmonter les épreuves qu'elle a subies.

« Je ne me souviens pas exactement du moment où ma maison a été touchée par un obus pour la première fois, mais je me rappelle avoir eu très peur. Deux obus ont frappé la route, juste devant l'entrée principale et des éclats ont endommagé les murs et certaines fenêtres. La deuxième fois, c'était en hiver. J'étais seule dans la maison et la nuit était très sombre. Le toit a été touché deux fois et a été détruit, de même que certaines pièces.  Toutes les fenêtres ont volé en éclats. J'ai appelé ma fille qui vit à Marioupol et suis partie la rejoindre le lendemain. Je suis si reconnaissante envers ma famille : mes quatre enfants, six petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Ils m'offrent un soutien extraordinaire. Ils prennent tellement bien soin de moi. Ce sont eux qui m'ont aidée à reconstruire ma maison. Regardez autour de vous : d'autres n'ont pas eu autant de chance. »

Ukraine

Amrita Ronnachit

Médecin

« Le traitement de la tuberculose est en quelques points similaire au traitement du cancer. Il peut être long et difficile, et implique la prise de médicaments toxiques aux effets secondaires particulièrement lourds. Tout comme la chimiothérapie. Et parfois, le traitement échoue et la tuberculose revient. Quand une rechute se produit, on se demande tous si on n’aurait pas pu en faire plus.

Aujourd’hui, j’ai rendu visite à un patient dont le traitement a échoué et dont les résultats montrent que la tuberculose est en train de revenir. C’est un jeune homme de 19 ans qui a fait des études de mécanicien. Il était presque à la fin de son traitement, il ne lui restait plus qu’un mois, lorsque les symptômes ont commencé à revenir. Au début, il s’est dit que ce n’était qu’une grippe, il en attrape souvent. Mais la semaine dernière, j’ai vu vu ses résultats et ce n’est pas la grippe. D’autres tests ont même montré que cette tuberculose, qui est de type multirésistante, devient de plus en plus résistante aux médicaments et qu’il présente donc une forme de « tuberculose pré-ultrarésistante » (pré TB-UR). La TB-UR est l’une des formes de tuberculose les plus résistantes, très, très difficile à soigner.

Je lui ai dit que le traitement qu’il suivait n’a pas marché et qu’il faut passer à une autre combinaison de médicaments. Cela signifie notamment qu’il doit reprendre le traitement de zéro, pour une période de 20 à 24 mois. Les mois de traitement qu’il a suivis jusqu’à présent ne comptent pas, il faudra qu’il reprenne ses injections quotidiennes.

« Vingt mois de traitement ? Quinze à seize comprimés par jour, c’est ça ? Non, plutôt mourir. »

À travers le masque chirurgical, je peux entendre sa respiration étouffée. Il essaye de ne pas pleurer, mais il parvient à peine à retenir ses larmes. »

Ouzbékistan

Cecilia

58 ans, vit dans la municipalité de Libertador à Caracas. Elle a été témoin du meurtre de son fils par un gang de criminels. Elle suit un traitement psychologique depuis quatre mois.

« Je me sens mieux grâce à vous. Vous êtes le seul à m'écouter, me comprendre sans me juger, et me faire voir la lumière quand je broie du noir. Quand je suis dans la rue, je me souviens de ce dont nous avons parlé ici [durant les sessions] et je me sens mieux. »

Vénézuela

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Mathilda

venue se faire vacciner avec sa fille, Edna, de tout juste trois ans.

« Dans notre quartier, nous n'avons pas d'eau potable. Les gens laissent leurs déchets dans la rue et personne ne fait rien. Je suis venue dès que j'ai entendu parler de la vaccination. Elle contribuera à nous protéger du choléra. Elle peut sauver des vies. J'encourage d'autres mères et les membres de la communauté à se faire vacciner... c'est important que nous soyons tous protégés. »

Zambie

Jabulani Simango*

21 ans, originaire d’Epworth

« Quand j’avais onze ans, je suis tombé gravement malade et ai été transporté à l’hôpital dans une brouette. J’ai été placé sous antirétroviraux (ARV) sans comprendre pourquoi je devais les prendre. Mes parents étaient déjà décédés et les autres membres de ma famille n’étaient pas très informés sur le VIH et le sida… On m’a conseillé de rejoindre des groupes de soutien aux jeunes personnes vivant avec le VIH. C’est là que je me suis rendu compte que je n’étais pas seul. Il y avait beaucoup de jeunes de mon âge qui étaient séropositifs. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à adhérer à mon traitement. MSF venait me voir à la maison pour s’assurer que je continue toujours de prendre correctement mes médicaments. Au bout d’un moment, mon état a commencé à s’améliorer. Quand mon état de santé a présenté les premiers signes positifs, les membres de ma famille ont commencé à m’accepter, moi et mon statut. Ils ont compris qu’être séropositif ne signifiait pas que c’était la fin de la vie. »

* Le nom a été modifié.

Zimbabwe