Gaza : Submergée par les blessés par balles
Les manifestations de « La grande marche du retour », organisées à la frontière presque chaque vendredi depuis le 30 mars, ont été accueillies par des rafales de tirs de l'armée israélienne. Fin 2018, ces tirs à balles réelles avaient fait 180 morts et 6’239 blessés – en grande majorité au niveau des jambes. Nos équipes ont été submergées par ces blessures complexes et sévères.
Comment traiter des milliers de blessures similaires, qui demandent toutes des traitements en plusieurs étapes sur des années ?
Marie-Elisabeth Ingres décrit ce qu'elle a vu à Gaza.
Lire l'articleLa fin du rêve américain
Violence sur la route migratoire d'Amérique centrale
Dans le « Triangle du Nord » de l'Amérique centrale – et le long de la périlleuse route migratoire du nord qui traverse le Mexique en direction des États-Unis, deux puissantes forces opposées ont déjà piégé des milliers de personnes dans un cycle sans fin de violence et de déplacements.
En 2018, nous avons étendu notre réponse aux conséquences physiques et psychologiques de cette catastrophe, et intensifié nos activités psychosociales et en santé mentale dans les structures de santé ainsi que dans les abris pour migrants le long de la route migratoire. Nous nous efforçons aussi d’adapter notre action pour mieux servir le nombre croissant de migrants.
Les Rohingyas, un peuple sans patrie
Plus d'un an après leur exode massif du Myanmar, l’avenir des Rohingyas est plus incertain que jamais. Après une campagne de violences de l'armée du Myanmar en août 2017 – apparemment en réponse à des attaques de l'Armée du salut des Rohingyas de l'Arakan –, les réfugiés rohingyas ont continué de partir au Bangladesh. Fin 2018, plus de 908’000 avaient fui.
MSF porte secours aux Rohingyas depuis des décennies : au Myanmar, depuis 1994 ; ponctuellement au Bangladesh depuis 1985 ; et en Malaisie depuis 2004.
Lire l'articleTuberculose résistante : du désespoir à la guérison
Souvent considérée comme une maladie du passé, la tuberculose (TB) tue pourtant plus que toute autre maladie infectieuse. Elle est aujourd’hui l’une des 10 premières causes de mortalité dans le monde.
On estime qu’elle serait responsable de 1,6 million de morts par an, soit le chiffre colossal de 4’400 vies perdues par jour.
Les dirigeants du monde ont fixé des objectifs ambitieux pour la combattre mais la réponse internationale à cette crise est honteusement inadéquate.