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Libye

© MSF
MSF en Libya La Libye reste un pays fragmenté par le conflit. En 2016, les combats ont continué dans plusieurs parties du pays.
Libya Map IAR 2016

L’effondrement de l’ordre public et de l’économie, et la coexistence de trois gouvernements pèsent lourdement sur le système de santé. MSF a ponctuellement donné des médicaments et du matériel médical à de nombreux hôpitaux du pays pour soutenir les soins d’urgence et chirurgicaux.

À Benghazi, MSF a géré une clinique avec une ONG libyenne pour offrir des consultations pédiatriques et gynécologiques aux déplacés et aux populations vulnérables. MSF a aussi apporté son soutien au service des urgences du centre médical de Benghazi et fourni du personnel et des formations aux hôpitaux Al Abyar et Al-Marj.

À l’Ouest du pays, MSF a soutenu le principal hôpital de Misrata et travaillé en partenariat avec un hôpital géré par MSF à Amman (Jordanie) pour prévenir les infections. MSF a procuré du matériel à deux hôpitaux de Zintan et formé les équipes à la prise en charge de grands nombres de blessés. En revanche, MSF a stoppé son aide au Maritime Hospital de Zuwara en mars, et trois polycliniques à l’extérieur de Zuwara, en octobre, en raison du faible nombre de patients.

La Libye est un pays de destination pour des centaines de milliers de réfugiés, demandeurs d’asile et migrants, mais aussi un lieu de transit pour les personnes qui veulent traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe. Toutes ces personnes sont exposées à des niveaux alarmants de violence et d’exploitation.

MSF a géré des cliniques mobiles dans sept centres de détention pour migrants situés à Tripoli et alentours. Les motifs de consultation étaient principalement liés aux conditions de vie effroyables dans ces centres de détention dangereusement surpeuplés : poux, gale et puces étaient omniprésents et de nombreuses personnes détenues dans ces centres souffraient de carences nutritionnelles et du manque d’eau potable. MSF a assuré 7 145 consultations médicales, ainsi que 49 consultations prénatales pour des femmes détenues et 46 consultations pour des enfants de moins de cinq ans.