125,400
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4,66
3,660
3,66
Nombre de réfugiés vivent dans des conditions déplorables qui ne répondent pas à leurs besoins les plus élémentaires. Cet afflux de population a surchargé les services, y compris dans le secteur de la santé.
Et quand des services de santé sont disponibles, le coût des consultations, des tests de laboratoire et des médicaments constitue un obstacle pour les réfugiés comme pour les migrants et les Libanais économiquement et socialement vulnérables.
Médecins Sans Frontières travaille dans tout le pays et fournit à ces populations une assistance médicale gratuite de qualité, dont le traitement des maladies non transmissibles, des soins en santé sexuelle et génésique, des soins en santé mentale et des services de maternité.
En 2018, nous avons élargi nos projets pour offrir des services spécialisés, comme les soins intensifs pédiatriques, le traitement de la thalassémie et la chirurgie élective générale.
Vallée de la Bekaa
Dans les gouvernorats de Bekaa et de Baalbek-Hermel qui accueillent la majorité des réfugiés syriens, nous offrons des soins primaires à Hermel, Aarsal, Baalbek et Majdal Anjar.
Nos équipes travaillent dans deux centres de santé maternelle et infantile, à Aarsal et Majdal Anjar, et gèrent un programme de soins pédiatriques spécialisés à Zahle, comprenant consultations d'urgence, soins intensifs pédiatriques et prise en charge de la thalassémie.
Nous avons achevé la réhabilitation d'un hôpital à Bar Elias, en juillet, et en fin d'année, nous avons commencé à fournir des soins de plaies chroniques et chirurgie élective générale.
De plus, nous avons aidé le ministère de la Santé publique à vacciner 22’000 enfants contre la rougeole et la polio à Zahle, Baalbek et Hermel.
Nord du Liban et Akkar
Nous offrons des soins primaires essentiels à Wadi Khaled, ainsi qu'une aide en santé mentale pour les réfugiés syriens et la communauté locale, dans une clinique de Fneideq.
À Tripoli et Al Abdeh, nous avons continué d’assurer des services de planning familial et le traitement de maladies chroniques. En 2018, nous avons appliqué le Programme d'action « Combler les lacunes en santé mentale »<a href="https://www.who.int/mental_health/mhgap/en/">WHO Mental Health Gap Action Programme (mhGAP)</a> [en anglais] de l'OMS (mhGAP) adopté par le ministère libanais de la Santé publique, et formé des généralistes afin qu'ils puissent prescrire des médicaments sous la supervision d'un psychiatre externe.
Sud de Beyrouth
Depuis septembre 2013, nous gérons un centre de soins primaires et un centre pour les femmes au camp de réfugiés de Chatila, où des populations palestiniennes, syriennes, libanaises et d'autres nationalités vivent dans la pauvreté, la promiscuité, avec des services limités.
En mars, nous avons lancé, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, une campagne de vaccination à Sabra and Chatila, et immunisé environ 10’000 enfants contre la rougeole et la polio. En juillet, nous avons ouvert une maison de naissance à l'Hôpital universitaire Rafik Hariri. Nos équipes y assistent les accouchements et prennent en charge les nouveau-nés acheminés depuis notre clinique de Chatila.
Dans le camp de réfugiés de Burj El-Barajneh, nous assurons des services de planning familial et en santé mentale, et gérons un programme de soins à domicile pour les patients à mobilité réduite souffrant de maladies chroniques.
Sud du Liban
Nous gérons aussi un programme de soins à domicile au camp de réfugiés d'Ein-al-Hilweh, à Saïda, pour les patients à mobilité réduite, et nous aidons toujours le personnel médical du camp à améliorer sa préparation aux situations d'urgence et son plan d'intervention pour stabiliser les personnes blessées au cours de violences.